Robert Parker se retire…

L’événement de cette fin du joli mois de mai, dans le petit monde de l’oenologie, est sans aucun doute l’annonce du retrait de Robert Parker (et non pas de sa retraite qu’il a pris en 2014). Robert Parker, se retire de la revue qu’il a fondée, « Wine advocate« .

Certains sites de vente en ligne de vins mentionnent les notes de R.Parker pour asseoir leur marketing (et, avouons-le, nous n’y étions pas insensibles), des revues spécialisées rapportent régulièrement les notations de ce dégustateur de renommée internationale.

Alors faut-il regretter son départ ou s’en réjouir ? Un peu des deux sans doute.

On regrette toujours un professionnel qui a su se forger une solide réputation et dont on ne peut contester les compétences. Mais comme tous les grands arbres, Robert Parker faisait aussi de l’ombre. Un néologisme peu amen parlait même de la « parkerisation » des vins, en raison de son système de notation ou son influence sur le profil des vins. Cependant, l’idée de R. Parker de créer, en 1967, une revue de dégustation de vin, indépendante des propriétés et des metteurs en marché, était innovante et a probablement contribué à mettre en valeur des vins qui ne seraient peut-être jamais sortis de l’ombre.

Les cimetières sont remplis de gens irremplaçables… D’autres dégustateurs sauront gagner la confiance des consommateurs et les aider dans leur choix.

Sans avoir la prétention de vouloir hisser ses compétences à celles d’une telle figure de la dégustation, Gusto Vinum profite de cette nouvelle pour rappeler que « le meilleur dégustateur pour soi est encore soi-même« .

La dégustation, c’est comme le piano : il faut faire des gammes pour progresser et mémoriser. Alors, on se le fait quand cet atelier dégustation ?

Et si vous ne connaissez rien au guide Parker, voici une vidéo remarquablement faite. En 5 mn vous saurez tout !

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